La vente, qu’on l’aime ou pas, c’est le nerf de la guerre de l’entrepreneuriat. Sans elle, pas d’entreprise et sans entreprise, pas de vision (vous le dites si j’ai plombé l’ambiance 😂).

Evidemment, il existe des tonnes de manières de vendre, plus ou moins éthique – hum hum – et surtout plus ou moins efficace. On va voir ensemble dans cet article, les 5 conseils qui peuvent te permettre de vendre avec plus de facilité pour ne plus en faire une source de stress.

Faire de la vente ton objectif premier

Au quotidien, en tant qu’accompagnante, je suis généralement confrontée à trois cas de figure :

• Les entrepreneuses qui passent leurs journées à tout faire sauf chercher à vendre
• Les entrepreneuses qui n’ont pas compris que la vente correspondait à 80% du taf
• Les entrepreneuses qui ne veulent pas définir des tarifs justes pour “sauver le monde”

(Et moi, je suis tombée dans les trois panneaux avant ça 🫠)

L’entrepreneuriat c’est pas une partie de Sims où tu peux faire “motherlode” à chaque galère financière…
L’entrepreneuriat c’est par définition : créer une activité économique autour d’un besoin.

Bien sûr, on peut faire de l’entrepreneuriat juste et éthique (ce n’est pas moi qui vais te dire le contraire) mais il ne faut pas oublier que la rentabilité de ton entreprise est ton objectif premier. C’est ta rentabilité qui te permet de continuer à “sauver le monde” de manière durable. 😉

Alors dixit les excuses et la procrastination, demande-toi comment est-ce que tu peux faire concrètement pour vendre tes offres ?

Et si tu ressens un énooorme blocage à la vente, n’hésite pas à te faire accompagner !

Défendre son pourquoi plutôt que les caractéristiques

Souvent, lorsque l’on parle de son offre, on a tendance à vouloir en vendre les mérites avec toutes les caractéristiques et modalités qu’elle comprend. Ça, c’est le “quoi”.

Puis on s’attarde sur tous les bénéfices de l’offre, sur la transformation. Ça, c’est le “comment”.

Mais il ne faut pas s’arrêter là ! Ce qui a bien souvent le plus d’impact, c’est le “pourquoi”. Qu’est-ce que tu défends avec ton offre ? Qu’est-ce qui est différent ? Qu’est-ce qui pourrait donner un sentiment d’appartenance ? Qu’est-ce qui est clivant ?

Par exemple, pour vendre la Méthod’Optimaliste, je pourrai me contenter de dire qu’il s’agit d’un accompagnement de 4 mois au slowpreneuriat, comprenant 8 modules de formation, 4 séances de coaching et une communauté. Ennuyant, n’est-ce pas ?

Je pourrais aussi dire que c’est un accompagnement qui permet de réduire son temps de travail, de gagner en sérénité, de développer une activité rentable et durable, d’avoir un meilleur équilibre pro / perso… C’est un bon début !

Mais ce qui va motiver ma cible c’est quand je lui dis que je veux participer avec elle à la création d’une nouvelle société solidaire, altruiste, davantage consciente de son quotidien, de ses relations, du monde. Il y a une dimension plus engagé et engageante. Est-ce que tu vois la nuance ?

Parler davantage de soi dans ses contenus

J’en avais déjà parlé dans l’article sur ma stratégie de contenus 2023, le contenu éducatif est (presque) mort. Aujourd’hui, nos abonnées et communautés ne veulent pas seulement de l’information qu’elles pourraient trouver en quelques clics sur Google ou en quelques mots sur ChatGPT (🥲).

Non, aujourd’hui, le monde de la création de contenus a changé. On veut plus d’humain, plus d’histoires, plus de partages, plus d’inspirant, plus de différent… Et crois moi, c’est bien plus difficile ! Ça demande une bonne dose de connaissance de soi et une bonne cuillerée d’analyse de son quotidien.

Tu peux te demander : qu’est-ce qui fait ton unicité ? Qu’est-ce que tu aimes au quotidien ? Qu’est-ce qui te révoltes ? Qu’est-ce qui te fait peur ?

Rassurer plutôt que chercher à convaincre

Bon ça, je dirais que c’est la base du marketing éthique. Ça passe notamment par le fait de ne pas chercher à cacher des éléments ni à jouer sur des émotions négatives.

Tiens, d’ailleurs ça me fait penser à la punchline d’Orelsan “adieu les journalistes qui font dire ce qu’ils veulent aux images, vendraient leur propre mère pour écouler quelques tirages”.

Eh bien c’est exactement ça : n’essaie pas de convaincre ton audience par tous les moyens mais cherche simplement à lui proposer ton offre, tout en la rassurant.

Pour la rassurer, tu peux notamment :

• Avoir des avis ou témoignages clients avec le nom de tes clients : tes prospects pourront alors aller parler à tes anciens clients s’ils ont des questions
• Proposer un système “satisfait ou remboursé”
• Détailler de manière transparente ta page de vente
• Respecter les engagements que tu prônes dans ta communication
• Être en conformité juridique

Miser sur le bouche-à-oreilles

Ton meilleur outil de vente, ce sont tes clients. Ce sont eux qui sont le plus à même de parler de ton offre, de sa transformation et de ses bénéfices. Il est donc non seulement intéressant de miser sur ses “verbatims” pour construire ta page de vente mais aussi de faire en sorte qu’ils parlent de ton offre autour d’eux.

Pour ça, il n’y a pas 36000 solutions… La première c’est évidemment de proposer une offre complète, qui répond à la promesse faite avec une bonne expérience client. Rien de mieux pour la rendre mémorable ! La deuxième, c’est de proposer un système d’affiliation : si ton client te rapporte un client, alors tu lui reverses un bénéfice supplémentaire (complément d’offre, argent,…).

Une chose est sûre : miser sur le bouche-à-oreilles et le meilleur économiseur de temps et d’énergie. 😉

Je sais que la vente est un sujet sensible pour bien des entrepreneurs mais ce qu’il faut retenir c’est que c’est donnant-donnant : tu offres à ta cible selon elle a besoin. Et pour ça, on peut vendre de manière éthique, sans mettre le couteau sous la gorge à notre cible. J’en parlerai peut-être plus en détail dans un prochain article ! 😉