mars 22, 2023
Tu te réveilles le matin, tu regardes ton téléphone : tu as dormi 5 heures. Tu sautes de ton lit, prends une douche rapide, rate ton petit-déjeuner et passe 7h à traiter des tâches avec les cervicales en vrac. Il est 18h, tu relèves la tête de l’eau et tu as la fâcheuse impression de ne pas avoir avancé.
Ça te ressemble ? Rassure-toi, c’est le cas d’un grand nombre d’entrepreneurs ! 🥲
A l’heure où le “workaholism” est signe d’ambition, de réussite et de courage, il est bien difficile de nager à contre-courant. Et pourtant, imaginer une vie où le travail n’est plus une source de stress et d’épuisement, mais plutôt une source de satisfaction et de bien-être… Ce serait le rêve, non ?
Loin d’être une utopie, c’est exactement ce que promet le slowpreneuriat.
Dans cet article, je t’explique ce qu’est le slowpreneuriat, ses principes fondamentaux et comment l’adopter dans ton quotidien.
Le slowpreneuriat est un mouvement qui se concentre sur l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Il encourage les entrepreneurs à prendre leur temps pour atteindre leur plein potentiel, sans sacrifier leur santé mentale et physique.
Aujourd’hui, on en entend de plus en plus parler parce que de nombreux entrepreneurs ont frôlé ou connu le burn-out, s’éloignent de leur vision par comparaison, se fixent des objectifs très ambitieux (pour ne pas dire impossibles 👀) et finissent l’année sur les rotules, conscient de passer à côté du bonheur.
Dans tout ce chaos, il y a une question qui reste en suspens : “pourquoi je fais tout ça ? Pourquoi s’épuiser au travail, réaliser un chiffre d’affaires à 6 ou 7 chiffres si je n’ai pas le temps d’en profiter ?”.
Le slowpreneuriat amène directement à se questionner sur le sens que prend notre activité. Contrairement aux modèles d’affaires traditionnels qui se concentrent sur le profit à tout prix, le slowpreneuriat met l’accent sur la signification et la raison d’être de l’entreprise.
C’est la quête de ce fameux “pourquoi” : pourquoi je me suis lancée dans l’entrepreneuriat ? Pourquoi je me suis lancée dans cette activité ? Qu’est-ce qui me prend les tripes et me donne envie de me lever le matin ?
La réponse est personnelle, presque égoïste. En réalité, notre “pourquoi” est bien souvent liée à notre histoire.
Pour te donner mon exemple : si je me suis lancée dans l’entrepreneuriat, c’est parce que j’ai une forte valeur d’indépendance. J’ai besoin d’être libre : dans mes horaires, dans mes missions ou concernant mon lieu de travail. Si j’ai décidé d’accompagner au slowpreneuriat, c’est parce que je suis persuadée que cette alternative rendrait le monde plus à l’écoute du Vivant et j’aurai la sensation d’avoir eu un impact positif sur le monde. Finalement, ça vient nourrir un besoin d’être utile et spéciale (oui, oui on peut creuser aussi deep !).
Demande autour de toi à des entrepreneurs déjà lancés, pourquoi ils se sont lancés dans l’entrepreneuriat. Tu verras que bien souvent, c’est pour pouvoir jouir d’une vie personnelle épanouie sans contrainte d’horaires.
C’est bien un principe du slowpreneuriat : travailler moins (mais mieux – on développera cette partie un peu plus bas 👇🏼).
L’idée n’est pas de mettre la vie professionnelle au second plan, mais bien de ramener la vie personnelle sur un même pied d’égalité.
En prenant soin de soi et en passant du temps avec ses proches, on se sent généralement plus épanouis et plus satisfaits, ce qui peut avoir un impact positif sur notre vie professionnelle.
Le slowpreneuriat n’est pas seulement une pratique individuelle, elle impacte aussi positivement le collectif, et notamment l’environnement.
En prônant un rythme de vie plus lent et plus conscient, anti “hyper-croissance”, on adopte une vision plus durable de l’argent en le ré-injectant à bon escient (favoriser les produits locaux, reverser un pourcentage de leur chiffre d’affaires à des associations…) et en adoptant des pratiques plus éthiques (customer care ++, réduction de leur empreinte numérique…).
Cette partie reprend les grandes thématiques de mon accompagnement individuel au slowpreneuriat. Il te permet de retrouver un équilibre entre votre vie personnelle et professionnelle pour plus d’épanouissement et moins de stress.
Evidemment, adopter le slowpreneuriat n’est pas toujours évident. Evoluant dans une société qui valorise le travail et l’effort, il est difficile d’aller à contre-courant. Mais ce n’est pas impossible !
Adopter le slowpreneuriat nécessite de travailler sur ses croyances, de redessiner sa vision, de se remettre en question, de célébrer ses victoires, d’apprendre de ses “échecs”… mais surtout d’intégrer que l’on a pas besoin de travailler dur pour mériter quoi que ce soit.
Nous avons tous 24h dans une journée, c’est à nous de choisir ce qu’on en fait. 😉
Il existe des tooonnes de business models différents : freelancing, coaching, formation, affiliation, e-commerce… et ils ont tous leurs avantages et inconvénients.
Si tu détestes avoir des horaires imposés et que tu es coach, c’est qu’il y a peut-être des choses à revoir dans la façon d’appréhender ton business.
La manière dont tu fixes tes tarifs va elle aussi être très importante. Si tu vends ton temps, tu seras à un moment donné plafonné dans ton chiffre d’affaires.
Pour un business plus à l’écoute de ton énergie et plus centrée sur les besoins de tes clients, il est indispensable de bien penser ton business model et les contraintes que tu es prête à accepter.
Si je te dis “tunnel de vente”, “stratégie de contenus”, “canaux de communication”, “fréquence de publication”… Il y a peut-être moyen que ça t’hérisse les poils. Ces termes là sont très souvent employés dans le marketing.
Etablir une stratégie, ce n’est pas un gros mot. C’est indispensable pour te permettre de te positionner en tant qu’entreprise et espérer atteindre des résultats. Sans cible, tu ne peux pas viser juste. 🎯
Tes stratégies peuvent cependant être simples, minimalistes, efficaces et kiffantes !
Pour ça, il te faut te poser les bonnes questions (où sont mes clients ? Sur quels canaux je prends du plaisir ? Quelles stratégies pour gagner en visibilité / convertir ? etc) et poser les bonnes actions en conséquence.
Tu veux travailler 4h par jour mais tu prévois 7h dans votre Google Agenda ? Forcément, ça va bloquer. 😬
Ici, il ne s’agit pas de trouver les astuces de productivité qui te permettront de réduire ton temps de travail par deux mais plutôt de revoir ton organisation après avoir optimisé tout ton business au moyen des points précédents.
C’est un travail de fond qui nécessite une ré-organisation de tes tâches, de tes process, de tes outils, de tes automatisations… et peut-être même de ta manière de déléguer !
Le slowpreneuriat remet en question la culture de la surcharge de travail en valorisant la qualité sur la quantité et la croissance durable sur la croissance rapide. Il nous invite nous, entrepreneurs, à cultiver un mode de vie plus conscient, où nos réalisations professionnelles sont alignées avec nos valeurs et nos objectifs personnels pour une vie plus épanouie et libre. 🤍