février 8, 2024
Tu connais peut être l’adage “travailler moins mais mieux” : c’est un précepte qui est très connu dans le monde du slowpreneuriat.
Mais il y a un truc qui me gêne dans cette expression, c’est le fait que “travailler moins” soit mis en premier. Travailler moins est en fait la finalité. Ce qu’il faut bien mettre en avant, c’est que le slowpreneuriat n’est pas accessible si on ne travaille pas mieux (aka en revoyant son business model, ses stratégies ou son organisation) – à moins de se brûler les ailes.
Dans cet épisode de podcast, je t’explique toute ma réflexion autour de ce sujet. Tu trouveras la retranscription juste en dessous. 👇🏼
Malheureusement, il ne suffit pas de te coucher le soir en te disant “vas y, c’est bon, j’en ai marre, demain je réduis mon temps de travail, je vais tout diviser par deux pour arriver à le faire”.
Aujourd’hui, si tu travailles 30, 35 ou 40 heures par semaine et que tu veux réduire ton temps de travail, il va falloir optimiser un petit peu tout ce que tu fais au quotidien. Si tu ne le fais pas, tu risques de tomber dans une sorte de productivité toxique où tu vas essayer de réaliser exactement ce que tu fais actuellement dans ta journée, juste en deux fois moins de temps. La plupart du temps c’est mission impossible.
Dans l’autre des cas, tu vas peut être être tenté de te dire “bon ben ok, faut que j’enlève des choses”. Donc tu vas supprimer un peu au hasard des tâches de ton quotidien… Avec un peu de chance ce sera des tâches vraiment inutiles mais en cas de manque de bol, tu pourrais supprimer des piliers importants de ton business.
C’est pour ces raisons qu’il est indispensable d’auditer toute ton activité avant de ralentir !
Une fois que tu sais que tu veux réduire ton temps de travail pour X ou Y raison, la première question à te poser, c’est à quel point est ce que tu veux réduire ton temps de travail ?
On met évidemment pas les mêmes stratégies et les mêmes actions en place que l’on veuille passer de 40 heures de travail par semaine à 25 heures ou que l’on veuille tout déléguer dans son business pour s’absenter pendant plusieurs mois.
Dans mon exemple, j’ai décidé de réduire mon temps de travail à 20h / 25h par semaine en 2021 pour un équilibre optimum entre vie professionnelle et vie personnelle. J’ai fait le constat qu’à plus de 25h par semaine, je me sens totalement déconnecté de ma vie personnelle, totalement frustrée d’avoir trop travaillé et qu’en plus, les tâches réalisées ne sont pas vraiment essentielles. Dans un même temps, lorsque je passe moins de 20h sur mon business par semaine, je perds du sens dans mon quotidien et de la créativité.
Une fois que tu as la réponse à cette question, il y en a plein d’autres à se poser, tout aussi essentielles. En fait, tu vas rentrer dans une forme d’introspection où tu vas te questionner : qu’est ce que tu aimes le plus dans ton métier ? Pourquoi est ce que tu fais ton métier ? Où est ta zone de génie ? Qu’est-ce qui te coûte le plus / le moins d’énergie ? Où est-ce que se trouvent tes pics d’énergie, tes pics de productivité, tes pics de créativité ? Quelle est l’offre la plus rentable pour ton activité ? Quelles stratégies fonctionnent le mieux ?
C’est le fameux audit dont je parlais.
A partir de tes réponses et de tes observations, tu vas pouvoir faire le tri dans ton business (business model, stratégies, organisation) et mettre, pourquoi pas, de nouvelles idées pertinentes en place.
Tu l’auras donc compris, le slowpreneuriat ne peut pas s’adopter du jour au lendemain. Ça demande du temps et beaucoup d’analyse. C’est pour cette raison que j’ai développé un programme d’accompagnement de slowpreneuriat de 4 mois : pour que tu puisses faire les choses étapes par étapes. On se retrouve de l’autre côté ? 😉