août 7, 2025
Quand on parle de rush, de surcharge, de débordement dans l’entrepreneuriat, on pointe souvent du doigt l’organisation. “T’as qu’à mieux planifier”, “t’as qu’à anticiper”. Mais si c’était plus profond que ça ?
Et si ce qui t’empêche vraiment de poser tes limites, ce n’était pas un agenda mal tenu, mais un mécanisme intérieur bien ancré… souvent invisible, mais ultra puissant ?
Dans cet article, je te parle d’un schéma que je retrouve chez presque toutes les entrepreneures que j’accompagne : le syndrome du sauveur. C’est souvent lui qui t’empêche de dire non, de respecter ton planning, ou de t’économiser.
Voici des situations que tu as peut-être déjà vécues (et que tu vis peut-être encore trop souvent) :
Et à force, tu t’épuises. Tu deviens irritable. Tu en veux à tes clientes.
Puis… tu t’en veux de leur en vouloir. Et le mécanisme est lancé.
Le syndrome du sauveur vient d’un outil issu de l’analyse transactionnelle : le triangle dramatique de Karpman. Ce modèle décrit trois rôles que nous pouvons jouer, souvent de manière inconsciente, dans une relation déséquilibrée :
Et souvent, dans une relation client tendue, tu fais le yo-yo entre ces rôles.
Tu sauves → tu t’épuises → tu t’énerves → tu culpabilises → tu sauves encore plus.
Ce schéma n’apparaît pas par hasard. Il est souvent lié à ton histoire, ton éducation, ton rapport aux autres… et aussi à ta façon de percevoir ta propre valeur.
Voici quelques raisons fréquentes :
Ce schéma est émotionnellement chargé, et c’est pour ça qu’il est si difficile à déprogrammer.
Le syndrome du sauveur peut saboter ton business, même si tout semble bien rouler en surface :
Et à long terme ? Burn-out, dégoût de ton métier, envie de tout plaquer.
Ce n’est pas qu’une question de chance, de clients, ou d’outils. C’est une question de posture.
Quand est-ce que tu dis « oui » alors que tu penses « non » ? Que tu offres plus que ce qui est prévu ? Et pourquoi ? Tu as peur de décevoir ?
Note ces moments dans un carnet pour repérer les répétitions.
Un cadre clair et visible, c’est une protection pour toi et pour l’autre. Et ça doit être visible partout : réseaux sociaux, page de vente, proposition commerciale, devis et / ou contrat etc.
Tu peux dire « non » avec douceur. Refuser une demande sans être méchante. Poser tes limites sans te justifier pendant 3 paragraphes.
Mon meilleur conseil : proposer une alternative. Ex : « Je n’ai pas de temps à consacrer à une collaboration en ce moment, par contre : X pourrait t’aider ! »
Changer une posture ancrée depuis l’enfance, ça ne se fait pas en lisant un article.
Mais ça peut commencer ici. Et se poursuivre dans un accompagnement. 😇
Si tu veux :
La Méthod’Optimaliste, mon accompagnement de 4 mois au slowpreneuriat, rouvre ses portes le 6 octobre 2025. Tu trouveras toutes les infos ici !
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