mars 6, 2025
Tu la connais cette sensation qui te prend parfois, quand tu te prépares à fermer ton ordinateur un peu plus tôt que d’habitude ? Cette petite voix qui te murmure que tu devrais encore travailler, encore répondre à quelques emails, encore peaufiner ce projet… ?
Je la connais bien, cette culpabilité. Elle fait partie de ces émotions qui nous accompagnent, nous les entrepreneuses, comme une ombre silencieuse mais pesante. Elle n’est pas juste un ressenti passager – elle devient souvent un véritable frein qui nous empêche d’avancer sereinement dans notre business.
Dans cet article, je veux explorer avec toi les racines de cette culpabilité qui nous colle aux baskets, comprendre pourquoi elle nous impacte tant dans notre parcours d’entrepreneuses, et surtout, te partager comment j’ai appris (et continue d’apprendre) à m’en détacher pour créer un business vraiment aligné avec qui je suis.
Je conjugue volontairement “entrepreneuses” au féminin parce qu’on ne peut pas le nier, la culpabilité, c’est quelque chose qu’on retrouve majoritairement chez les femmes. En tant que femmes, on nous a souvent appris, dès l’enfance, à être “sages”, à ne pas trop déranger, à parfois faire passer les besoins des autres avant les nôtres.
Et puis un jour, on décide de lancer notre business, avec nos envies de retrouver de la liberté. Mais ces années de conditionnement ne s’effacent pas d’un coup de baguette magique. Elles restent là, tapies dans l’ombre, et resurgissent à chaque décision que l’on prend.
Tu la reconnais peut-être dans ces moments où :
Ce surinvestissement constant, cette pression que l’on s’impose, cette recherche permanente de légitimité… Tout ça finit par nous épuiser et nous éloigner de ce pourquoi on a créé notre business au départ : être libre, s’épanouir, créer un impact positif.
La culpabilité s’est aussi invitée chez moi.
Enfant, je cherchais constamment l’approbation, la validation. Je pensais qu’il fallait être “parfaite” pour être aimée et reconnue. Eviter les vagues, les confrontations, les désaccords…
Quand j’ai lancé mon activité, les mêmes schémas se sont reproduits. Je disais “oui” à tout, même quand mon instinct me hurlait de dire “non”, je travaillais sans compter, répondais à des messages à 22h, acceptais des demandes qui dépassaient largement le cadre de ma mission… J’étais devenue cette prestataire ultra disponible, qui se plie en quatre pour convenir, qui n’ose jamais dire “non”, mais qui râle intérieurement (à juste titre) quand on lui en demande toujours plus.
Ça m’a épuisée… et il m’a fallut d’un déclic : celui d’être trèèès éloignée de ma vision pour tout remettre en question.
Tu te demandes peut-être si toi aussi, tu es touchée par cette culpabilité. Voici quelques signes qui ne trompent pas :
Si tu te reconnais dans plusieurs de ces points, il est probable que la culpabilité joue un rôle important dans ton quotidien.
Voici les étapes qui m’ont aidée et qui pourraient te servir aussi :
La première étape est de comprendre d’où vient cette culpabilité. Est-ce qu’elle est liée à ton éducation ? À des croyances sur ce que doit être une “bonne entrepreneuse” ? À la peur du jugement des autres ? À un syndrome de l’imposteur tenace ?
Prends un moment pour réfléchir et noter ce qui te vient. Tu seras peut-être surprise de découvrir des schémas qui remontent à loin.
Souvent, la culpabilité surgit quand on agit en contradiction avec nos valeurs profondes ou quand on néglige nos besoins essentiels. Prends le temps de définir ce qui compte vraiment pour toi. Quel type d’entrepreneuse veux-tu être ? Quelles sont tes limites non-négociables ? Qu’est-ce qui te fait vraiment vibrer dans ton activité ?
Une fois que tu auras cette clarté, il sera plus facile de différencier ce qui vient de toi et ce qui vient des attentes extérieures.
Un exercice que j’aime beaucoup… c’est celui d’imaginer être extérieure à ma situation. Comme si j’étais ma meilleure amie qui constate mon état émotionnel et mes problématiques.
Qu’est-ce que je me dirais ? Quels conseils je me donnerai ? Est-ce que je serais aussi dure ?
Cette pratique est puissante pour prendre conscience des exigences parfois démesurées que l’on s’impose.
Rome ne s’est pas construite en un jour, et ta relation à la culpabilité ne changera pas non plus du jour au lendemain. On ne peut pas déconstruire une vie de croyances en un claquement de doigts… Commence par de petites actions :
L’important n’est pas d’être parfaite dans cette démarche, mais d’avancer pas à pas, avec bienveillance envers toi-même.
Quand tu commences à te libérer de cette culpabilité omniprésente, des choses étonnantes se produisent dans ton business :
Envie de faire le premier pas ? Avec mon podcast privé “7 jours pour ralentir”, tu vas pouvoir redéfinir ce qui compte vraiment pour toi. Et si tu veux aller plus loin, mon accompagnement de 4 mois “la Méthod’Optimaliste” devrait être faite pour toi.