mai 3, 2023
En entendant parler pour la première fois du slowpreneuriat, je pense qu’on est tous passé par ces trois phases : celle où on se demande “c’est quoi encore ce concept à la mode”, celle où on s’y intéresse mais on n’y crois pas vraiment “gagner autant voir plus en faisant moins ? C’est quoi cette sorcellerie ?” et puis celle où on expérimente et on se dit “ah ouais, c’est possible en fait ! 🤩”
Avec cet article, j’aimerais te partager les 5 croyances sur le slowpreneuriat que j’entends le plus souvent et ce que j’en pense.
C’est vraiment LA croyance sur le slowpreneuriat que j’entends à tous les coins de rue. 🫠
On dit souvent que le slowpreneuriat c’est “faire moins, mais mieux” et c’est vrai ! Le problème, c’est que la majorité des personnes n’entendent que le “faire moins”. Alors comment pourrais-je faire un même chiffre d’affaires si je prends moins de clients, si je passe moins de temps sur mon business ?
Evidemment que le slowpreneuriat ce n’est pas faire touuut ce que tu fais aujourd’hui en moins de temps. Ce serait de l’ordre de mission impossible.
Ce qu’il faut entendre dans ce précepte, c’est avant tout le “faire mieux”. Comment est-ce que je peux optimiser mon quotidien et mon business ? A quelle endroit je perds du temps pour peu de résultats ? Sur quoi est-ce que je dois capitaliser ?
Tu verras qu’en mettant tes actions et ton énergie aux bons endroits, tu parviendras non seulement à faire moins, mais aussi à gagner en sérénité (et tout ça de manière éthique !)
Encore une croyance sur le slowpreuriat sur l’aspect financier mais cette fois-ci relié au business model.
Alors je vais le dire haut et fort : TU N’ES PAS OBLIGÉ DE SCALER TON BUSINESS POUR EN VIVRE. Voilà. 🙃
Encore une fois, tout est une question de priorité. Si toi, ton kiff c’est de faire de l’opérationnel alors reste dans l’opérationnel ! Ne cherche pas à développer un autre business model sous prétexte que tu veux faire plus d’argent (sauf si c’est un facteur plus important pour toi).
Si ton objectif est d’adopter le slowpreneuriat en restant freelance : demande-toi combien de clients par mois tu peux prendre et ce que ça va te rapporter à la fin du mois. Ensuite, toutes tes actions doivent être orientées dans l’objectif de remplir ce planning et d’atteindre ton idéal financier.
En plus, au fur et à mesure du temps, en améliorant ta réputation et l’expérience de tes clients, tu vas pouvoir élever ton plafond de chiffre d’affaires en augmentant tes tarifs. Elle est pas belle la vie ? 😏
Je vais pas t’mentir, si tu veux réussir (peu importe la définition que tu donnes à la réussite), il faudra te sortir un minimum les doigts du ***. 🤪
Mais à prendre son mal en patience, on en oublie de prendre son bien en urgence.
La réalité c’est qu’à travailler dur sans cesse pour essayer d’atteindre ses objectifs, on finit par s’essouffler. Et là, la retombée peut faire très (très) mal.
Si cette croyance te pousse chaque jour à finir tes journées tard, à lancer toujours plus de projets, à dire “oui” à n’importe quelle mission client… Je n’ai qu’une voire deux questions à te poser “est-ce que cette croyance est bénéfique pour toi ? Si elle ne l’est pas, pourquoi continuer à l’entretenir ?”
Si aujourd’hui tu te sens stressé et souvent irritable, essaie de trouver un moment pour faire une pause et revenir à ta vision, à ton pourquoi.
Tu n’es pas obligé de tuer ta santé pour ton business.
Une autre solution est possible 🤍
Alors celle-là c’est ma préféré ! A chaque fois que j’entends ou lis cette croyance sur le slowpreneuriat, ça me fait rire… jaune. 🥲 C’est vraiment LA phrase pro-capitalisme par excellence.
Déjà, reprenons les bases : adopter le slowpreneuriat ce n’est pas rien faire. Au contraire, il s’agit d’une approche plus réfléchie qui permet de prendre des décisions stratégiques plus durables sur le long terme. Le slowpreneuriat, c’est avant tout prendre le temps de comprendre son marché, de développer des produits et des services de qualité, de construire des relations durables avec ses clients etc.
En adoptant le slowpreneuriat, on est plus sereins face aux défis de l’entrepreneuriat et donc à mêmes à les relever avec plus de facilité.
C’est à partir de ça que l’on peut réduire son temps de travail et profiter de sa vie personnelle. 😉
Alors celle-ci, je t’avoue que je l’ai aussi pour une raison simple : je n’ai jamais vu quelqu’un réussir à l’intégrer dès son début d’activité.
C’est pour cette raison que dans ma communication et mon accompagnement au slowpreneuriat, je ne m’adresse pas aux débutants : parce que je veux que chacun puisse avoir des résultats concrets à la fin de mon programme.
Par contre, il ne faut jamais dire jamais ! Si j’ai devant moi une personne qui se lance dans l’entrepreneuriat avec cette même flamme en elle que j’avais en me lançant dans l’entrepreneuriat qui est celle de privilégier coûte que coûte sa vie personnelle et sa santé, alors je l’accompagnerai (à condition, qu’elle ait bien validé son idée d’entreprise).
Je pense fondamentalement que si on m’avait accompagné dès le début à ce sujet, j’aurai sûrement attiré les bons clients et initier les bons projets. 🫠
Finalement, le slowpreneuriat c’est “simplement” développer son entreprise de manière durable et éthique sans sacrifier sa vie personnelle et sa santé. Ce n’est pas un énième concept à la mode mais une manière réaliste d’entreprendre avec plus de sérénité.