juillet 31, 2024
On va pas s’mentir… l’argent, les pépètes, les finances : c’est le nerd de la guerre quand on entreprend. Bien que ça ne doit pas être le seul facteur de notre épanouissement, je sais que ça détermine pour beaucoup d’entre vous : votre valeur, l’estime que vous avez de vous-même et la confiance que vous mettez dans votre capacité à entreprendre. Comment je le sais ? Parce que je l’ai vécu.
Dans cet article, je te partage mon expérience avec l’anxiété financière et comment j’ai fait pour m’en sortir au travers de 5 conseils.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser… mon anxiété n’a jamais été liée à celle de manquer d’argent. Je me suis toujours contentée de très (très) peu et à mon lancement dans l’entrepreneuriat, j’ai pu bénéficier d’aides + des sous que j’avais mis de côté. Au-delà de ça, j’ai toujours eu l’intime conviction que si je venais à manquer, j’aurai d’autres solutions : retourner chez mes parents, faire un prêt ou encore prendre un travail salarié (forcément quand on vit sans personne à sa charge, c’est plus facile 😇).
Mon problème, ça a plutôt été celui d’être influencée par le regard des autres. J’ai eu tendance à pratiquer des tarifs alignés au marché très vite, ce qui en soit était plutôt bien mais pas du tout à la hauteur de ma légitimité. Je voulais prouver : à mes proches que j’étais capable de m’en sortir, à mes prospects que mes offres avaient de la valeur, à mes concurrents que je n’étais pas la vilaine méchante qui faisait “baisser les prix du marché”.
Résultat : j’étais anxieuse à chaque envoi de devis, je ressentais un profond syndrome de l’imposteur et évidemment… ça ne m’a pas plus aidée à vendre.
Bien sûr, à un moment donné j’ai du dire “stop”. Ce n’était plus vivable.
Je me suis alors énormément questionnée sur mon rapport à l’argent : quelles sont mes croyances ? d’où elles viennent ? qu’est-ce qu’être “riche” dirait de moi ? qu’est-ce que “manquer d’argent” dirait de moi ? qu’est-ce qui me pousse à pratiquer des tarifs plus élevés que ce pour quoi je me sens confortable ? qu’est-ce que ça ferait si mes tarifs étaient plus bas ? etc.
A partir de là j’ai pu revenir à la “raison” et enfin faire ce qui me semblait juste : m’autoriser à pratiquer des tarifs avec lesquels je me sentais bien.
On reprend les bases : de combien est-ce que j’ai besoin pour couvrir mes dépenses ? si je veux pouvoir mettre de côté ? si je veux vivre confortablement ?
Personnellement, je ne cherche pas à atteindre des chiffres mirobolants. Je veux juste pouvoir ne pas me poser de questions (ce qui est déjà beaucoup !). L’idée c’est que mon business reste épanouissant et aligné à ma vision – notamment celle de rester seule, sans équipe.
A cette époque, j’ai donc refait tous mes petits calculs dans un tableur que je donne aujourd’hui dans la Méthod’Optimaliste, mon programme d’accompagnement au slowpreneuriat !
Bon ça, chez moi, ça n’a jamais été un soucis… j’ai été éduquée à épargner (et beaucoup 🫣). A l’heure où je t’écris, en juillet 2024, je pourrais vivre 11 mois sans encaisser de chiffre d’affaires – et sans pépin ni pro ni perso ! Ce serait assez pour payer mon loyer, faire mes courses, continuer de faire des sorties… comme aujourd’hui (bon, sans déplacements faut pas abuser hahaha). Autant te dire que je suis plutôt sereine.
Alors s’il y a une action que je peux te recommander… c’est bien celle-là !
Quand j’ai commencé à avoir des missions sur plusieurs mois, ça m’a grandement apaisée… eh bien oui : moins de devis à faire ! 😂 Et puis évidemment, ça amène une certaine forme de régularité dans les revenus, ce qui est très rassurant.
D’ailleurs, à l’heure actuelle, toutes les prestations que je fais en tant que coach dans d’autres programmes de formations (la Micropreneure Academy et Slow Up) me permettent de couvrir mes dépenses. Ce qui veut dire que mon activité avec Les Optimalistes… c’est du bonus !
Si comme moi à l’époque, tu rencontres des problèmes dans la fixation de tes tarifs… tu peux les augmenter petits à petits !
A vrai dire, une fois que j’ai pris conscience de ce que je faisais et pourquoi je le faisais, j’ai décidé de dire “merde” au qu’en dira-t-on. J’ai repris toutes mes offres, j’ai changé le format, les contenus etc et j’ai lancé des bêta-test à des prix (très) réduits. Non, je n’étais pas rentable… mais mon dieu que je me sentais sereine lors de mes lancements (et ça, ça vaut tout l’or du monde !).
Aujourd’hui, je suis toujours dans une démarche d’augmentation progressive parce qu’à chaque entrée dans la Méthod’Optimaliste, je prends un peu plus conscience et confiance dans tout ce que je délivre. J’en suis arrivée à un stade où je n’ai jamais pratiqué des tarifs aussi élevés… et tu sais quoi ? Je suis profondément alignée. 🙏🏼
Si tu as une chose à retenir… C’est celle de prendre très au sérieux ton anxiété financière, ne la minimise pas, n’essaye pas de l’éteindre mais plutôt de la comprendre et de trouver des stratégies pour la réduire et te sentir plus sereine au quotidien.